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Grève générale, jeudi

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Message par Admin Dim 25 Jan - 20:27

Grève générale, jeudi

AP | 25.01.2009 | 18:00




La crise sociale va-t-elle s'ajouter à la crise économique? Tous les syndicats de France appellent à une grève générale, jeudi, avec des manifestations interprofessionnelles dans tout le pays pour interpeller le gouvernement et le patronat sur la situation des salariés dans un contexte de hausse du chômage et de multiplication des annonces de plans sociaux.
Et les choses pourraient bien ne pas s'arrêter à cette journée. Les syndicats ont en effet décidé de se revoir dès le 2 février pour décider des suites.
Selon un sondage CSA-Opinion réalisé les 21 et 22 janvier auprès de 1.007 personnes et publié dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France", 69% des Français disent "soutenir" ou "avoir de la sympathie" pour cette journée de mobilisation interprofessionnelle.
Et du côté du gouvernement, on suivra de très près l'ampleur des grèves et des manifestations. Le ministre du Budget Eric Woerth s'est ainsi déclaré "très soucieux" de ce mouvement, dimanche sur Radio-J.
Cet appel à la mobilisation pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise a été lancé le 15 décembre dernier par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, l'UNSA et Solidaires, puis repris dans les branches professionnelles du privé et l'ensemble des services publics.
La grève devrait notamment sérieusement perturber les transports avec un mouvement qui s'annonce fortement suivi à la SNCF, à la RATP et dans les transports urbains en province.
"La crise économique, amplifiée par la crise financière internationale, touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d'emploi et retraités, en sont les premières victimes", déplorent les huit organisations syndicales dans leur communiqué commun.
"Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d'une autre nature que celles prises par l'Etat et les entreprises, pour être au service de l'emploi et des rémunérations", ajoutent les syndicats.
Ils appellent à "défendre l'emploi privé et public", "lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales", "exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d'achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités", "défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale" et enfin exiger le maintien de "services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité".
Dans le secteur public, les restrictions budgétaires, les multiples réformes engagées "sans concertation" selon les syndicats, ou encore les suppressions de postes, seront en ligne de mire des grévistes et des manifestants.
Et alors que tous les syndicats de l'Education appellent eux aussi à cesser le travail le 29 janvier, le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP) appelle à la grève dans le secteur de la recherche et les universités dès lundi avec pour objectif un mouvement prenant de l'ampleur de jour en jour jusqu'à "paralyser" les facultés jeudi, selon l'organisation syndicale. Le SNESUP, premier syndicat des enseignants du supérieur, menace de ne pas en rester là et de poursuivre "au-delà" du 29 "en fonction des réponses du gouvernement". Une coordination nationale des universités, réunie jeudi dernier à Paris, menace de faire de même à compter du 2 février.
Côté gouvernement, le ministre du Budget Eric Woerth estime qu'il y aura "du monde dans la rue" jeudi. "Je suis très soucieux de cette grève du 29 janvier", a-t-il ajouté dimanche sur Radio-J.
Mais selon lui, "ce n'est pas nécessairement la meilleure réponse en ce moment aux problèmes que traverse le pays que de chercher à mettre beaucoup de gens dans la rue".
"Est-ce une vraie réponse que de déclencher des grèves" et "d'embêter les gens comme cela été le cas à Saint-Lazare il y a quelques jours", s'est-il interrogé. "L'emmerdement maximum, c'est pas une politique", a-t-il lancé. AP
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