Un patron se met en grève de la faim pour licencier
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Un patron se met en grève de la faim pour licencier
Un PDG de Pavilly voulait protester contre le refus du licenciement d'un salarié soupçonné de vol. Ses salariés l'ont soutenu.
L’histoire n’est pas banale. Jean-François Marteau, un patron de Pavilly, près de Rouen, en Seine-Maritime, a entamé une grève de la faim pour pouvoir… licencier l’un de ses salariés. L’employé en question est suspecté de vol de matériel dans l’entreprise, à hauteur de 50.000 euros. Mais l’Inspection du travail a exigé sa réintégration pour une procédure non respectée.
"Je ne veux pas admettre que l’Inspection du travail m’oblige à réintégrer quelqu’un qui a volé chez moi. Quand il y a vol reconnu par la gendarmerie, reconnu par le coupable, on ne peut pas être indulgent dans ces cas-là", tempête Jean-François Marteau, 53 ans, sur Europe 1.
"C’est la valeur même du chef de l’entreprise qu’on puisse licencier. Pas dans n’importe quelles conditions, je comprends parfaitement qu’il faille respecter le droit du travail. Mais quand il y a vol, il n’y a même pas à se poser la question, on ne devrait même pas passer devant l’Inspection du travail."
Ce PDG d’une entreprise de charpente, qui emploie 180 personnes, est soutenu par ses employés. Mercredi, à bord de 70 véhicules, ils ont mené une opération escargot.
Cette mobilisation était "d’une part surprenante, mais en plus, je peux vous dire que ça m’a bouleversé", raconte Jean-François Marteau. "J’en ai versé ma larme quand j’ai vu partir les 70 véhicules de l’entreprise qui partent comme ça, sans m’avertir, en disant : "on va bloquer l’Inspection du travail, parce qu’on vous soutient et qu’on veut que vous arrêtiez votre grève de la faim. Il n’y a rien de plus beau pour un chef d’entreprise."
L’Inspection du travail a fini par céder et a permis à Jean-François Marteau de pouvoir lancer sa procédure de licenciement. Le patron a donc décidé jeudi de suspendre sa grève de la faim, au moins jusqu’à lundi. (Source Europe1)
L’histoire n’est pas banale. Jean-François Marteau, un patron de Pavilly, près de Rouen, en Seine-Maritime, a entamé une grève de la faim pour pouvoir… licencier l’un de ses salariés. L’employé en question est suspecté de vol de matériel dans l’entreprise, à hauteur de 50.000 euros. Mais l’Inspection du travail a exigé sa réintégration pour une procédure non respectée.
"Je ne veux pas admettre que l’Inspection du travail m’oblige à réintégrer quelqu’un qui a volé chez moi. Quand il y a vol reconnu par la gendarmerie, reconnu par le coupable, on ne peut pas être indulgent dans ces cas-là", tempête Jean-François Marteau, 53 ans, sur Europe 1.
"C’est la valeur même du chef de l’entreprise qu’on puisse licencier. Pas dans n’importe quelles conditions, je comprends parfaitement qu’il faille respecter le droit du travail. Mais quand il y a vol, il n’y a même pas à se poser la question, on ne devrait même pas passer devant l’Inspection du travail."
Ce PDG d’une entreprise de charpente, qui emploie 180 personnes, est soutenu par ses employés. Mercredi, à bord de 70 véhicules, ils ont mené une opération escargot.
Cette mobilisation était "d’une part surprenante, mais en plus, je peux vous dire que ça m’a bouleversé", raconte Jean-François Marteau. "J’en ai versé ma larme quand j’ai vu partir les 70 véhicules de l’entreprise qui partent comme ça, sans m’avertir, en disant : "on va bloquer l’Inspection du travail, parce qu’on vous soutient et qu’on veut que vous arrêtiez votre grève de la faim. Il n’y a rien de plus beau pour un chef d’entreprise."
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