Les enfants soldats ne sont pas des générations perdues
STOP A LA VIOLENCE :: VIOLENCES SUR LES ENFANTS :: la situation des enfants en France et dans le monde
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Les enfants soldats ne sont pas des générations perdues
Les enfants soldats ne sont pas des générations perdues
Unicef HQ04-0663 Kate Brooks
Alors que plusieurs films récents évoquent le sujet, dont Johnny Mad Dog de Jean-Stéphane Sauvaire ou Ezra de Newton Aduaka, l'Unicef rappelle que 250 000 enfants sont toujours exploités dans le cadre des conflits armés. Ils sont utilisés pour faire la guerre, pour exécuter les basses besognes, pour faire de l'espionnage ou pour servir d'esclaves sexuels. Aperçu de la réponse de l’Unicef pour favoriser leur libération et leur réinsertion.
250 000 : c’est le nombre estimé de filles et de garçons de moins de 18 ans qui sont aujourd’hui recrutés et utilisés par des groupes et des forces armés à travers le monde. Certains n’ont pas 10 ans. Au mépris de toute idée d’humanité et au mépris de leurs droits, ils sont illégalement enrôlés dans les conflits, victimes d’enjeux qui les dépassent. Ils sont exploités comme combattants, espions, porteurs, cuisiniers ou réduits à l’esclavage sexuel.
Malgré une accélération de la lutte pour libérer les enfants de la guerre, le recrutement illégal d’enfants reste une réalité massive et mondiale.
Pour autant, si l’on s’engage à prévenir le recrutement des enfants, que ceux qui les utilisent sont poursuivis et sanctionnés, et que l’on propose, aux enfants libérés, des services et des soins adaptés et personnalisés, il n’existera jamais de génération perdue.
Depuis le milieu des années 1990, l’Unicef mène des programmes de prévention du recrutement, de prise en charge et de réinsertion des enfants associés aux entités armées.
Ces programmes ont pour objectifs :
- de sortir les enfants des groupes et des forces armés,
- d’assurer leur accès aux services socio-sanitaires essentiels,
- de reconnecter ces enfants avec un environnement protecteur et leur famille lorsque cela est possible,
- de leur proposer des alternatives durables grâce à la scolarisation, à l’apprentissage d’un métier, au soutien psychosocial et au soutien des communautés qui les accueillent.
Grâce à ces programmes, depuis 2001, près de 100 000 enfants associés aux forces et groupes armés ont pu être soutenu dans leur libération et leur réinsertion.
L’année dernière un rapport des Nations unies mettait l'accent sur les effets de dizaines de conflits sur la vie de millions d'enfants dans le monde.
- Accéder au rapport "Saurez-vous nous écouter ? Voix des jeunes en zones de conflit "
En République Démocratique du Congo, l'Unicef a conduit un très important travail de démobilisation d'enfants soldats :
En 2007, l'Unicef France a organisé avec le ministère des affaires étrangères une conférence intitulée Libérons les enfants de la guerre. Lire le dossier publié à cette occasion.
L'un de nos ambassadeurs, Ishmaël Beah est un ancien enfant soldat ayant combattu pendant le conflit en Sierra Leone. Connaître son parcours.
Centrafrique, Sri Lanka, Haïti : partout l'Unicef travaille à la libération et à la réinsertion des enfants soldats. Nos archives témoignent de ce patient travail mené année après année.
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