Les abattoirs sont totalement débloqués

par kellie Ven 12 Nov - 8:41

Les producteurs de viande bovine ont débloqué les accès aux abattoirs du groupe Bigard, premier acheteur en France, après avoir passé un accord portant notamment sur les prix.
Ils sont tous débloqués. Les neufs site du groupe Bigard-Socopa, paralysés depuis dimanche par des éleveurs de viande bovine, sont libre d'accès depuis jeudi, comme prévu dans l'accord finalisé mercredi avec industriels et distributeurs.
L'occupation deux derniers "points noirs", Villefranche (Allier) et Egletons (Corrèze), a été levée à 16H30 et 17H00, ont indiqué des responsables nationaux et locaux de la Fédération nationale bovine. Un peu plus tôt, les abattoirs de Metz (Moselle), Feignies (Nord), Cuiseaux (Saône-et-Loire) et Castres (Tarn) ont été successivement débloqués. Le blocage de l'abattoir de Coutances (Manche) avait pris fin dès mercredi puis, dans la nuit, à Cholet (Maine-et-Loire) et Cherré (Sarthe).
L'accord porte sur une hausse des prix de la viande de "2 à 5 centimes d'euros le kilo", une augmentation qui reste très inférieure aux revendications initiales des éleveurs qui souhaitaient une revalorisation de 60 centimes.
Dans la foulée de cette signature, les représentants des éleveurs s'étaient engagés à lever "au plus tard à 17H00" jeudi le blocage des abattoirs, sous réserve de deux conditions: que cette hausse soit répercutée sur la grille de cotation du groupe Bigard et que l'entreprise renonce à ses procédures en référé contre des éleveurs. Cette levée des blocages avait été soumise au vote local des assemblées générales d'éleveurs.
De son côté, le groupe Bigard a renoncé aux procédures en référé qu'il avait engagées contre des éleveurs à la suite de ces blocages.L'industriel a aussi accepté de se soumettre à une demande du ministère de l’Agriculture : l’homologation de ses machines à classer, qui sont de grosses balances pour peser la viande. Jusqu’à aujourd’hui, Bigard utilise ses propres machines et pèse donc les carcasses selon ses propres techniques. Des procédés que nombre d’éleveurs dénoncent. (Source AFP)