Qui sont les parents de Dylan, maltraité pendant 7 ans?

par kellie Dim 8 Mar - 20:33

Franck et Stéphanie sont décrits comme "des gens sociables" qui connaissaient quelques difficultés.

Qui sont les parents de Dylan, maltraité pendant 7 ans? H-3-1448707-1236429859

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Les parents de Dylan, capture d'écran du Parisien
Le Parisien

Franck a reconnu, en garde-à-vue, avoir maltraité son fils, Dylan, 7 ans. Il est aujourd'hui incarcéré et mis en examen -entres autres chefs d'accusation- pour "violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans et privation de soins".

Sa compagne, Stéphanie, a été mise en examen pour "non-empêchement de délit et privation de soins". Elle est également incarcérée.

Mais qui sont ces 2 Millavois ? Que est leur parcours ?
Comment ont-ils pu, pendant de longues années, maltraiter leur fils et l'obliger à dormir enfermé dans une chambre insalubre ?

Stéphanie, 35 ans, est sans emploi, nous apprend Le Parisien.

Franck, 42 ans, est maçon, ajoute le quotidien. "Le père aurait eu par ailleurs 4 enfants nés de relations antérieures", ajoute Le JDD qui écrit qu'une enquête pour violences présumées sur l'une de ses filles avait ouverte en 2002 avant d'être classée sans suite.

Tous deux sont décrits comme "un couple gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux" par leurs voisins les plus proches . Leur voisine du dessus explique au Parisien: "Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas".

"Une famille pas marginale", confirme le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins à Midi Libre. "Lui avait un emploi stable et le foyer bénéficiait des allocations familiales". Pourtant, ce jeudi, un gendarme de Millau parlait sur Le Post d'une famille "vivant en autarcie", "sans lien avec son voisinage".

Mais le couple aurait connu d'importants problèmes financiers, poursuit le quotidien régional. "L'enquête aurait aussi démontré de multiples changements de domicile et même une expulsion pour des loyers impayés", peut-on lire sur le site.
Une situation précaire également décrite sur Le Post, par la responsable de la mission Enfance et famille au Conseil général Réne-Claude Coussergues.

En tout cas, le père "ne se voit pas comme un papa martyrisant", précise son avocat, Me Christophe Bringer, au Parisien. "C'est un homme abattu et surpris par la gravité des faits qui lui sont reprochés. Il dit qu'il a fait son possible pour élever son fils hyperactif. Il a fait ce qu'il a pu avec ses bagages au plan social, intellectuel et culture", ajoute l'avocat.

L'avocat de la mère dresse le portrait d'une femme "dépendante psychologiquement et financièrement vis-à-vis de son compagnon", selon Le Parisien.

Tous deux estiment qu'il "n'y a pas grand-chose dans le dossier" de leurs clients, conclut La Dépêche du Midi.

(Sources: Le Parisien, Le JDD, Midi Libre)