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Publié le 01/12/2008 à 08:47 - Modifié le 01/12/2008 à 18:05 Le Point.fr

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Publié le 01/12/2008 à 08:47 - Modifié le 01/12/2008 à 18:05 Le Point.fr Empty Publié le 01/12/2008 à 08:47 - Modifié le 01/12/2008 à 18:05 Le Point.fr

Message par Admin Lun 1 Déc - 21:19

Publié le 01/12/2008 à 08:47 - Modifié le 01/12/2008 à 18:05 Le Point.fr

Les médecins urgentistes opèrent une grève illimitée





Lepoint.fr (avec agence)
Publié le 01/12/2008 à 08:47 - Modifié le 01/12/2008 à 18:05 Le Point.fr 27356_urgentistesune
La grève ne devrait pas avoir de conséquences sur les urgences

-20081201]http://www.lepoint.fr/actualites-societe/les-medecins-urgentistes-operent-une-greve-illimitee/920/0/296060&xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20081201

Les médecins urgentistes ont entamé lundi une grève illimitée sans risques pour les patients. L'Association de médecins urgentistes (Amuf) de Patrick Pelloux - qui avait le premier alerté publiquement des risques d'une mortalité massive lors de la canicule d'août 2003 (15.000 décès) - juge que la dégradation des conditions de travail des praticiens, liée à "l'étranglement financier" de l'hôpital, pourrait mettre en danger la "sécurité des patients".

"On est entre 50 et 75 % de mobilisation, avec une mobilisation plus forte dans les hôpitaux généraux que dans les CHU", a affirmé Patrick Pelloux, attribuant le moindre succès de la grève dans les hôpitaux universitaires à des "menaces de sanctions contre les grévistes". Tous les postes aux urgences des hôpitaux, dans les Samu et les Smur, sont donc occupés malgré la grève. De leur côté, le ministère de la Santé et les autorités hospitalières ne disposent pour l'heure d'aucun chiffre de participation au mouvement.

Si la fronde annoncée ne devrait pas avoir de conséquences sur les urgences, elle pourrait en avoir pour certaines interventions programmées par avance. Le directeur d'hôpital peut en effet remplacer les urgentistes absents par d'autres spécialistes, qui pourraient alors être moins disponibles pour leur travail habituel.

En faisant grève, l'Amuf entend faire entendre sa voix contre "l'étranglement" de l'hôpital public qui va déboucher sur la suppression de "20.000 emplois cette année", alors que des urgentistes sont invités à augmenter leur temps de travail de "48 à 60 heures par semaine".
Dans ce contexte, souligne-t-elle, le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" que doit examiner le Parlement en 2009 risque de parachever cette "destruction".

Les syndicats mobilisés

Ce projet, rendu public le 22 octobre, favorise les "regroupements" d'hôpitaux autour d'un établissement principal et la "coopération" du public avec les cliniques privées afin, selon la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, de "garantir pour l'avenir l'accès à des soins de qualité sur tout le territoire". Il réorganise aussi les hôpitaux en accroissant sensiblement les pouvoirs du directeur, qui pourra désormais être issu du secteur privé et embaucher des médecins avec des contrats plus "souples" prévoyant notamment une rémunération à "l'activité". Estimant que le projet subordonne la santé au "financier", l'Amuf voudrait "élargir" son mouvement, d'autres syndicats hospitaliers se disant prêts à se mobiliser sous différentes formes contre la politique du gouvernement.

Chez les anesthésistes, une autre spécialité très présente aux urgences, un syndicat, le Smarnu (Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires), compte lancer une grève de soins non urgents à compter du 1er janvier, tandis qu'un autre, le SNPHAR (Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs), "n'exclut rien" si le gouvernement "continue à nier le mécontentement des praticiens". De son côté, la CPH, l'un des principaux syndicats de médecins, compte appeler aussi à une grève des soins non urgents en janvier pour obtenir le retrait des dispositions sur l'hôpital du projet de loi.

En région parisienne, une intersyndicale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) appelle d'ores et déjà à manifester le 9 décembre contre le danger de "démantèlement" de l'AP-HP, faisant notamment allusion au regroupement prévu des 38 établissements actuels en 13 "groupes hospitaliers". Cette "préfiguration" de l'application du projet gouvernemental relève, selon la CGT-Santé, premier syndicat des hôpitaux, d'une "stratégie de casse idéologique" du public afin de permettre au secteur privé, l'un des plus importants d'Europe, de "prendre encore des parts de marché".
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