236.000 images pédophiles dans l'ordinateur du pervers
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236.000 images pédophiles dans l'ordinateur du pervers
236.000 images pédophiles dans l'ordinateur du pervers
REIMS (Marne). Tonton était bien gentil. Sauf qu'il était pédophile. Il a téléchargé 236.000 images pédopornographiques sur son ordinateur et a filmé les attouchements sur ses nièces. L'une était encore bébé.
PÂLE, tête baissée, mains jointes, l'homme passe un sale quart d'heure devant le tribunal correctionnel de Reims. La souffrance qu'il peut ressentir est cependant mille fois moins moindre que celle subie par les victimes dont il aimait se repaître : des enfants filmés et photographiés en train de se faire violer.
Les enquêteurs ont retrouvé 236 000 images pédopornographiques dans le disque dur de son ordinateur. Il y avait plus de 700 vidéos. L'individu, 30 ans, rémois, s'est fait prendre en fréquentant des sites pédophiles américains.
Un organisme fédéral de lutte contre la pédopornographie a identifié son adresse électronique. Interpol a été prévenu, puis les autorités françaises, puis le parquet de Reims. Interpellé en mars 2007, le pervers a passé 18 mois en prison avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Il touche et filme ses nièces
L'affaire est déjà bien dégueulasse, mais ce n'est pas tout. L'homme a deux nièces. Ses sœurs lui faisaient confiance. Elles ne s'inquiétaient pas en confiant les fillettes au gentil tonton, un peu vieux garçon, qui occupait un étage de la maison des parents.
La première n'était encore qu'un bébé lorsqu'il a commencé à la filmer. Il posait la caméra dans l'axe et se livrait sur elle à des attouchements. Il a abusé d'elle jusqu'à l'âge de 3 ans. Même chose pour la grande sœur violentée à partir de 6 ans. Il y avait aussi une voisine, du même âge que l'aînée. Il ne l'a pas tripotée, mais se débrouillait pour la filmer par-dessous la jupe.
La plupart des pédophiles n'admettent pas leur déviance. Combien en voit-on, devant les cours et tribunaux, nier les faits ou rejeter la faute sur les victimes coupables à leurs yeux de les avoir provoqués ? Ceux-là, impossible de les soigner ! Des récidivistes en puissance. Aussi les experts entrevoient-ils une lueur d'espoir avec le cas de l'homme* jugé à Reims.
Il reconnaît ses fautes. Il suit des soins depuis sa sortie de prison. « Jamais je ne recommencerai », assure-t-il.
Depuis l'âge de 13 ans
Il avait 13 ans lorsque ses déviances pédophiles sont apparues. Les experts ont diagnostiqué une « sexualité perverse », « une grande immaturité psycho-affective », une « grande timidité » qui l'aurait empêché de nouer des relations avec les filles de son âge.
C'est peut-être pour cette raison que « sa sexualité s'est fixée sur un choix d'objet sexuel que sont les enfants ». Il y a quand même du mieux, semble-t-il, puisqu'il a maintenant une copine.
Le prévenu ne retournera pas derrière les barreaux. Il est condamné à deux ans de prison dont dix-huit mois ferme, durée couverte par la détention provisoire.
Les six mois avec sursis sont assortis d'une mise à l'épreuve de trois années comprenant l'obligation de se soigner et d'indemniser les parties civiles (7 600 €).
Pour les sœurs, les gendres, les parents du prévenu, apprendre sa pédophilie fut un cataclysme. La famille a explosé. Il en est aujourd'hui banni.
F.C.
* En raison du lien de parenté, la loi nous interdit de publier l'identité du prévenu afin de préserver l'anonymat de ses petites nièces.
source de l'article
REIMS (Marne). Tonton était bien gentil. Sauf qu'il était pédophile. Il a téléchargé 236.000 images pédopornographiques sur son ordinateur et a filmé les attouchements sur ses nièces. L'une était encore bébé.
PÂLE, tête baissée, mains jointes, l'homme passe un sale quart d'heure devant le tribunal correctionnel de Reims. La souffrance qu'il peut ressentir est cependant mille fois moins moindre que celle subie par les victimes dont il aimait se repaître : des enfants filmés et photographiés en train de se faire violer.
Les enquêteurs ont retrouvé 236 000 images pédopornographiques dans le disque dur de son ordinateur. Il y avait plus de 700 vidéos. L'individu, 30 ans, rémois, s'est fait prendre en fréquentant des sites pédophiles américains.
Un organisme fédéral de lutte contre la pédopornographie a identifié son adresse électronique. Interpol a été prévenu, puis les autorités françaises, puis le parquet de Reims. Interpellé en mars 2007, le pervers a passé 18 mois en prison avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Il touche et filme ses nièces
L'affaire est déjà bien dégueulasse, mais ce n'est pas tout. L'homme a deux nièces. Ses sœurs lui faisaient confiance. Elles ne s'inquiétaient pas en confiant les fillettes au gentil tonton, un peu vieux garçon, qui occupait un étage de la maison des parents.
La première n'était encore qu'un bébé lorsqu'il a commencé à la filmer. Il posait la caméra dans l'axe et se livrait sur elle à des attouchements. Il a abusé d'elle jusqu'à l'âge de 3 ans. Même chose pour la grande sœur violentée à partir de 6 ans. Il y avait aussi une voisine, du même âge que l'aînée. Il ne l'a pas tripotée, mais se débrouillait pour la filmer par-dessous la jupe.
La plupart des pédophiles n'admettent pas leur déviance. Combien en voit-on, devant les cours et tribunaux, nier les faits ou rejeter la faute sur les victimes coupables à leurs yeux de les avoir provoqués ? Ceux-là, impossible de les soigner ! Des récidivistes en puissance. Aussi les experts entrevoient-ils une lueur d'espoir avec le cas de l'homme* jugé à Reims.
Il reconnaît ses fautes. Il suit des soins depuis sa sortie de prison. « Jamais je ne recommencerai », assure-t-il.
Depuis l'âge de 13 ans
Il avait 13 ans lorsque ses déviances pédophiles sont apparues. Les experts ont diagnostiqué une « sexualité perverse », « une grande immaturité psycho-affective », une « grande timidité » qui l'aurait empêché de nouer des relations avec les filles de son âge.
C'est peut-être pour cette raison que « sa sexualité s'est fixée sur un choix d'objet sexuel que sont les enfants ». Il y a quand même du mieux, semble-t-il, puisqu'il a maintenant une copine.
Le prévenu ne retournera pas derrière les barreaux. Il est condamné à deux ans de prison dont dix-huit mois ferme, durée couverte par la détention provisoire.
Les six mois avec sursis sont assortis d'une mise à l'épreuve de trois années comprenant l'obligation de se soigner et d'indemniser les parties civiles (7 600 €).
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F.C.
* En raison du lien de parenté, la loi nous interdit de publier l'identité du prévenu afin de préserver l'anonymat de ses petites nièces.
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