QUÉBEC :5 ans de prison pour un chauffard
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QUÉBEC :5 ans de prison pour un chauffard
Yvan Paré, 37 ans, un entrepreneur-paysagiste de l'Ancienne-Lorette, écope une peine exemplaire de 5 ans d'emprisonnement pour avoir causé la mort d'une jeune femme alors qu'il conduisait en état d'ébriété. Il lui sera également interdit de conduire un véhicule automobile au cours des dix prochaines années.
L'affaire remonte au 25 avril 2008. Paré avait pris le volant de sa camionnette après être allé fêter l'obtention d'un contrat de 54 000 $. Il roulait à tombeau ouvert sur le boulevard Hamel et avait embouti la voiture de Sarah-Dominique Blanchet, 22 ans, qui était immobilisée à un feu rouge. Gravement blessée à la tête, la jeune femme était morte trois semaines plus tard.
Soumis à l'alcootest après l'accident, Paré affichait un taux d'alcoolémie de 0,16. En octobre 2009, il avait plaidé coupable à des accusations de conduite dangereuse et d'avoir causé la mort de la jeune femme alors qu'il conduisait en état d'ébriété.
Lors des représentations sur sentence, en août dernier, les parents de Sarah-Dominique Blanchet avaient parlé de Paré comme d'un «être irresponsable et égoïste». Le père de la jeune femme avait qualifié le geste de Paré de meurtre au deuxième degré alors que sa mère avait déclaré qu'il s'agissait d'un homicide dont l'alcool ne devait pas servir de facteur atténuant.
Alors que l'avocat d'Yvan Paré proposait une peine d'emprisonnement variant 18 mois et deux ans moins un jour pour son client, qu'il disait entretenir des idées suicidaires, la Couronne réclamait une peine exemplaire de 5 ans d'emprisonnement. Le juge lui aura donné raison.
La famille de la victime satisfaite
Rencontré dans le corridor tout juste avant le prononcé de sa sentence, Yvan Paré s'est refusé à tout commentaire, sinon pour dire que «De parler, ce serait un manque de respect (pour la famille de la victime)». Une fois la sentence rendue, son avocat a évoqué la possibilité de la porter en appel.
Quant à la mère de Sarah-Dominique Blanchet, Sylvie Roberge, elle s'est montrée fort satisfaite de la décision du juge : «Je pense que ça va faire jurisprudence et j'espère que ça va sauver des vies.»
Puis, émue, Mme Roberge a ajouté : «C'est vraiment la façon, pour moi, de mieux accepter le départ de Sarah. Je ne peux plus lui parler avec des mots, mais je lui parle avec mon coeur, maintenant. Et elle m'a dit que la vraie justice, c'est la justice universelle et je pense qu'elle est satisfaite de ce qu'elle a entendu aujourd'hui.»
(TVA Nouvelles)
L'affaire remonte au 25 avril 2008. Paré avait pris le volant de sa camionnette après être allé fêter l'obtention d'un contrat de 54 000 $. Il roulait à tombeau ouvert sur le boulevard Hamel et avait embouti la voiture de Sarah-Dominique Blanchet, 22 ans, qui était immobilisée à un feu rouge. Gravement blessée à la tête, la jeune femme était morte trois semaines plus tard.
Soumis à l'alcootest après l'accident, Paré affichait un taux d'alcoolémie de 0,16. En octobre 2009, il avait plaidé coupable à des accusations de conduite dangereuse et d'avoir causé la mort de la jeune femme alors qu'il conduisait en état d'ébriété.
Lors des représentations sur sentence, en août dernier, les parents de Sarah-Dominique Blanchet avaient parlé de Paré comme d'un «être irresponsable et égoïste». Le père de la jeune femme avait qualifié le geste de Paré de meurtre au deuxième degré alors que sa mère avait déclaré qu'il s'agissait d'un homicide dont l'alcool ne devait pas servir de facteur atténuant.
Alors que l'avocat d'Yvan Paré proposait une peine d'emprisonnement variant 18 mois et deux ans moins un jour pour son client, qu'il disait entretenir des idées suicidaires, la Couronne réclamait une peine exemplaire de 5 ans d'emprisonnement. Le juge lui aura donné raison.
La famille de la victime satisfaite
Rencontré dans le corridor tout juste avant le prononcé de sa sentence, Yvan Paré s'est refusé à tout commentaire, sinon pour dire que «De parler, ce serait un manque de respect (pour la famille de la victime)». Une fois la sentence rendue, son avocat a évoqué la possibilité de la porter en appel.
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(TVA Nouvelles)
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