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3 à 6 mois avec sursis requis contre des policiers menteurs

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3 à 6 mois avec sursis requis contre des policiers menteurs Empty 3 à 6 mois avec sursis requis contre des policiers menteurs

Message par kellie Ven 5 Nov - 8:17

: 20h04


Trois à six mois de prison avec sursis ont été requis, jeudi, par le parquet de Bobigny l'encontre de sept policiers de Seine-Saint-Denis, poursuivis pour avoir menti et accusé à tort un homme, afin d'expliquer une course-poursuite au cours de laquelle l'un d'eux avait été blessé.
Le jugement du tribunal sera rendu le 10 décembre.



Les faits se sont déroulés à Aulnay-sous-Bois le 9 septembre dernier. Un policier est blessé à la jambe, percuté par une voiture après une course-poursuite. Lui et ses collègues accusent, dans leur procès-verbal, le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient.

Ce dernier est placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police. Des faits qu'il ne reconnaît pas, alors qu'il confirme avoir pris la fuite au volant d'une Twingo volée. Il affirme en outre avoir reçu des coups des policiers.

Les témoignages s'effondrent en quelques heures

Durant l'enquête, les témoignages des policiers s'effondrent au fil des heures. En réalité, ce sont leurs collègues d'une deuxième voiture qui sont à l'origine de l'accident. Et l'enquête est confiée à l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices).

Les policiers incriminés sont placés sous contrôle judiciaire le 15 septembre, avec notamment l'interdiction d'exercer leur activité professionnelle.

Jeudi, ils étaient jugés pour «dénonciation calomnieuse» et «faux en écriture publique». Trois d'entre eux étaient en outre jugés pour «violence aggravée». Trois fonctionnaires ont reconnu avoir menti et affirmé qu'ils s'étaient concertés pour établir un faux procès-verbal. «C'est une décision prise par solidarité», a déclaré l'un d'eux. Un autre a accusé finalement un collègue à la barre de lui avoir demandé de rédiger un faux. Mais les autres persistent et ne reconnaissent pas. «Je n'ai pas vu quel véhicule a percuté» le fonctionnaire, a dit un policier.

Des faits «extrèmement graves»

Quand le tribunal demande aux premiers pourquoi ils sont revenus sur leurs déclarations, ils répondent: «Ca porte atteinte à l'image de la police», «il y a eu un dérapage, une faute grave». Un autre affirme ne pas avoir cherché à mentir.

Concernant les violences, pour lesquelles la victime s'est vue prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours, les policiers laissent entendre qu'ils ne faisaient que se défendre. Mais le tribunal souligne que l'homme interpellé se trouvait à terre, seul face à neuf policiers. Il cite en outre un témoignage qui fait état de «violences caractérisées».

Ce sont «des faits extrêmement graves», a martelé un des assesseurs du président du tribunal, avant d'expliquer que l'infraction est jugée en correctionnelle, mais que devant une cour d'assises, les policiers encourraient 15 ans de réclusion.

«Sur les sept policiers, cinq devraient quitter la police», a déclaré le procureur. Il a requis trois mois de prison avec sursis contre trois policiers et six mois avec sursis à l'encontre des quatre autres. Remonté, il est allé jusqu'à placer dans la même phrase «police française» et «gestapo», provoquant des huées et des applaudissements de contestation dans une 16è chambre comble, où avaient pris place de nombreux policiers.


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