Un réseau de trafiquants d'armes en cours de démantèlement à Nantes
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Un réseau de trafiquants d'armes en cours de démantèlement à Nantes
Un réseau de trafiquants d'armes en cours de démantèlement à Nantes
AP | 04.12.2008 | 17:49
Douze personnes soupçonnées d'être impliquées dans un trafic d'armes ont été interpellées dans l'agglomération nantaise en début de semaine, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Neuf d'entre elles étaient toujours en garde à vue jeudi, selon une source proche du dossier.
Le juge d'instruction en charge du dossier devrait prononcer des mises en examen vendredi, a-t-on précisé au parquet de Nantes, et le procureur de la République devait tenir une conférence de presse dans la matinée sur ce sujet.
Douze personnes au total, dont deux gendarmes et un policier en retraite, ont été prises dans un coup de filet mené lundi et mercredi par la section de recherches de la gendarmerie, a indiqué jeudi le chef d'escadron de la gendarmerie des Pays de la Loire Bertrand Depierre.
Lors des perquisitions, plusieurs dizaines d'armes de "tous types" ont été retrouvées, selon la gendarmerie. Il s'agissait principalement d'armes de poing, mais il y avait aussi des armes de guerre, interdites à la vente, ainsi qu'un grand nombre de munitions et de pièces détachées.
Selon une source proche du dossier, les deux gendarmes interpellés, "connectés marginalement" au trafic, ont été remis en liberté, ainsi qu'une troisième personne. Neuf autres personnes étaient jeudi soir toujours placées en garde à vue à Nantes.
Les armes auraient été acquises par le biais de bourses d'échange et sur Internet. "On est dans un milieu de collectionneurs, de passionnés", avait précisé une source proche du dossier. "Nous sommes clairement sur un trafic". AP
AP | 04.12.2008 | 17:49
Douze personnes soupçonnées d'être impliquées dans un trafic d'armes ont été interpellées dans l'agglomération nantaise en début de semaine, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Neuf d'entre elles étaient toujours en garde à vue jeudi, selon une source proche du dossier.
Le juge d'instruction en charge du dossier devrait prononcer des mises en examen vendredi, a-t-on précisé au parquet de Nantes, et le procureur de la République devait tenir une conférence de presse dans la matinée sur ce sujet.
Douze personnes au total, dont deux gendarmes et un policier en retraite, ont été prises dans un coup de filet mené lundi et mercredi par la section de recherches de la gendarmerie, a indiqué jeudi le chef d'escadron de la gendarmerie des Pays de la Loire Bertrand Depierre.
Lors des perquisitions, plusieurs dizaines d'armes de "tous types" ont été retrouvées, selon la gendarmerie. Il s'agissait principalement d'armes de poing, mais il y avait aussi des armes de guerre, interdites à la vente, ainsi qu'un grand nombre de munitions et de pièces détachées.
Selon une source proche du dossier, les deux gendarmes interpellés, "connectés marginalement" au trafic, ont été remis en liberté, ainsi qu'une troisième personne. Neuf autres personnes étaient jeudi soir toujours placées en garde à vue à Nantes.
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