Emplois fictifs : Nanterre veut aussi juger Jacques Chirac
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Emplois fictifs : Nanterre veut aussi juger Jacques Chirac
Jacques Chirac n'y échappera pas. L'ancien maire de Paris sera bien jugé dans l'autre affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, qui dépend cette fois du tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), la première affaire étant instruite à Paris. C'est le juge Jacques Gazeaux qui a tranché, renvoyant l'ancien chef d'Etat en correctionnelle pour «prise illégale d'intérêts», contre l'avis de procureur Philippe Courroye, qui lui, avait requis le 4 octobre dernier un non lieu.
Me Jean Veil, avocat de Jacques Chirac, a «regretté» lundi soir que le juge d'instruction de Nanterre ait décidé un renvoi en correctionnelle pour des emplois présumés fictifs au RPR, «sans avoir entendu les explications» de l'ancien président «sur chacun des emplois qu'il lui reproche».
Dans ce volet instruit à Nanterre, Chirac avait été mis en examen en décembre 2009 en sa qualité de président du RPR, pour «prise illégale d'intérêts» pour sept emplois présumés fictifs à la mairie de Paris confiés à des permanents du RPR d'octobre 1990 à novembre 1994. L'ancien locataire de l'Elysée a toujours nié avoir eu connaissance d'une quelconque rémunération de complaisance de permanents du RPR. Dans cette affaire, plusieurs condamnations avaient été prononcées en 2004, notamment à l'encontre de l'ancien Premier ministre Alain Juppé, qui cumulait les fonctions de secrétaire général du RPR et celle d'adjoint aux Finances lorsque Chirac était maire de la capitale.
Jacques Chirac, qui aura 78 ans le 29 novembre, serait «déprimé»
Dans l'autre volet des emplois fictifs, qui dépend du TGI de Paris, Jacques Chirac a déjà été renvoyé pour «détournements de fonds publics» et «abus de confiance». Le procès, lui doit se tenir du 7 mars au 8 avril. Pour les avocats de l’ex-maire de Paris, le renvoi au mois de mars 2011 du principal procès, portant sur les 21 emplois fictifs de la Ville de Paris, pourrait permettre au deuxième dossier de même nature, instruit à Nanterre, d'être joint au premier, pour ne faire plus qu'une seule et unique audience. Il revient désormais à la chambre criminelle de la Cour de cassation de décider l'éventuelle jonction des procédures.
Certains proches de l'ancien président de la République n'hésitent d'ailleurs pas à demander la dispense de ce procès, «pour raison de santé». D'après des informations du «Parisien» - «Aujourd'hui en France», Jacques Chirac, qui aura 78 ans le 29 novembre, serait «déprimé» à l'approche de cette échéance.
leparisien.fr
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