L'hôpital de Chateauroux devra indemniser la famille d'une handicapée
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L'hôpital de Chateauroux devra indemniser la famille d'une handicapée
Annie, la maman d'Elodie Amouriq, a (presque) gagné son combat contre l'hôpital de Chateauroux (Indre). Presque seulement, car l'hôpital a finalement décidé de saisir le Conseil d'Etat, ultime recours en matière administrative. Selon RTL, la cour administrative d'appel de Bordeaux vient de condamner l'établissement hospitalier à indemniser Annie pour le handicap subi par sa fille depuis sa naissance.
Annie se bat depuis plus de dix ans maintenant contre l'établissement qui a réanimé son nouveau-né contre son gré. Sa fille, Elodie, a 28 ans aujourd'hui. Elle est handicapée moteur et cérébral à 100%. Chaque minute de sa vie, cette maman, qui veille seule sur la jeune femme, la voue à Elodie, essayant d'améliorer du mieux qu'elle peut son quotidien.
Le bébé réanimé contre l'avis des parents
Dans la nuit du 11 au 12 août 1982, Annie accouche à l'hôpital de Chateauroux. L'accouchement est très difficile et quand le bébé naît, il est en arrêt cardiaque. Un pédiatre se charge de ranimer l'enfant contre l'avis du papa. Il y parvient et annonce alors à la famille que l'enfant sera totalement handicapée.
Depuis, Annie a vu grandir sa fille sans qu'elle ne bouge, ne parle, ni même ne voit. Chacune de ses journées est rythmée par les soins d'Elodie, sans espoir de voir les choses s'améliorer. Cette action enjustice contre l'acharnement dont a fait preuve l'hôpital, Annie l'a menée simplement «pour que l'avenir d'Elodie soit assuré s'il lui arrivait malheur», confiait récemment au Parisien son avocat, Me Philippe Meilhac.
Dans son arrêt, daté du 16 septembre, la cour administrative d'appel a retenu la faute de l'établissement hospitalier considérant que «les lésions cérébrales subies par Elodie Amouriq (étaient) la conséquence d'une souffrance foetale aiguë liée à la post-maturité (naissance après terme, NDLR) de l'enfant, dont le risque ne pouvait être ignoré des praticiens du centre hospitalier de Châteauroux.» La cour reproche aussi à l'hôpital de ne pas avoir utilisé de monitoring pour surveiller l'état du bébé lors de l'accouchement, a expliqué Me Meilhac.
L'établissement devra payer 1,3 million d'euros
La famille d'Elodie - la maman mais également le frère et les grands-parents - ainsi que la caisse primaire d'assurance maladie de l'Indre devraient se partager un total d'environ 1,3 million d'euros.
Une maigre compensation au regard de la souffrance endurée par les parents, puis par la maman toute seule depuis dix ans, le papa ayant succombé à une crise cardiaque, usé et découragé selon Annie.
Le 5 novembre, le centre hospitalier de Châteauroux a finalement décidé de former un pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat contestant «la faute à l'origine des lésions cérébrales au regard des moyens de la médecine à cette époque», a indiqué l'avocat de l'établissement, Me Didier Le Prado.
Annie se bat depuis plus de dix ans maintenant contre l'établissement qui a réanimé son nouveau-né contre son gré. Sa fille, Elodie, a 28 ans aujourd'hui. Elle est handicapée moteur et cérébral à 100%. Chaque minute de sa vie, cette maman, qui veille seule sur la jeune femme, la voue à Elodie, essayant d'améliorer du mieux qu'elle peut son quotidien.
Le bébé réanimé contre l'avis des parents
Dans la nuit du 11 au 12 août 1982, Annie accouche à l'hôpital de Chateauroux. L'accouchement est très difficile et quand le bébé naît, il est en arrêt cardiaque. Un pédiatre se charge de ranimer l'enfant contre l'avis du papa. Il y parvient et annonce alors à la famille que l'enfant sera totalement handicapée.
Depuis, Annie a vu grandir sa fille sans qu'elle ne bouge, ne parle, ni même ne voit. Chacune de ses journées est rythmée par les soins d'Elodie, sans espoir de voir les choses s'améliorer. Cette action enjustice contre l'acharnement dont a fait preuve l'hôpital, Annie l'a menée simplement «pour que l'avenir d'Elodie soit assuré s'il lui arrivait malheur», confiait récemment au Parisien son avocat, Me Philippe Meilhac.
Dans son arrêt, daté du 16 septembre, la cour administrative d'appel a retenu la faute de l'établissement hospitalier considérant que «les lésions cérébrales subies par Elodie Amouriq (étaient) la conséquence d'une souffrance foetale aiguë liée à la post-maturité (naissance après terme, NDLR) de l'enfant, dont le risque ne pouvait être ignoré des praticiens du centre hospitalier de Châteauroux.» La cour reproche aussi à l'hôpital de ne pas avoir utilisé de monitoring pour surveiller l'état du bébé lors de l'accouchement, a expliqué Me Meilhac.
L'établissement devra payer 1,3 million d'euros
La famille d'Elodie - la maman mais également le frère et les grands-parents - ainsi que la caisse primaire d'assurance maladie de l'Indre devraient se partager un total d'environ 1,3 million d'euros.
Une maigre compensation au regard de la souffrance endurée par les parents, puis par la maman toute seule depuis dix ans, le papa ayant succombé à une crise cardiaque, usé et découragé selon Annie.
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