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Grippe A : le vaccin de plus en plus remis en cause

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Grippe A : le vaccin de plus en plus remis en cause Empty Grippe A : le vaccin de plus en plus remis en cause

Message par Admin Mar 22 Sep - 22:34



Grippe A : le vaccin de plus en plus remis en cause

Le pic épidémique de la grippe A devrait intervenir dans 3 à 7 semaines. Les vaccins arrivent, mais certains médecins doutent.

Selon les dernières études épidémiologiques, la circulation du virus de la grippe A (H1N1) s'intensifie depuis la fin du mois d'août. La dernière carte fournie par l'Institut de veille sanitaire (InVS) portant sur la localisation des cas grippaux, révèle que la Manche et la partie ouest du Calvados sont les plus touchées par la grippe en Basse-Normandie.
Dans notre région, la situation reste magré tout assez calme, même si le virus s’y développe comme partout ailleurs en France. “La vingtaine de médecins du Grog (Groupe régional d’observation de la grippe), qui procède à des prélèvements, n’a pour l’instant pas identifié de virus A (H1N1)”, explique Laurence Burnouf, coordonnatrice du Grog. “Quant au laboratoire de virologie du CHU de Caen, il a identifié le A (H1N1) dans 11% des prélèvements de virus respiratoires. On peut dire qu’il progresse lentement.”
Durant la semaine du 7 au 13 septembre, le réseau Sentinelles de l’InVS faisait état de 164 cas pour 100 000 consultations pour syndromes grippaux. Mais attention, même si le virus A (H1N1) est le virus grippal majoritaire, d’autres virus, dont celui de la grippe saisonnière, connaissent aussi une recrudescence à l’approche de l’automne. Toutefois, à l’heure actuelle, la grippe n’a pas encore de conséquences économiques ou sociales néfastes. Du côté de l’académie de Caen, on affirme qu’aucune école ou établissement n’a dû être fermé jusqu’à présent.
Dans l’attente du pic épidémique, la question revenant de plus en plus ces derniers temps est celle de la vaccination. Quand pourra débuter la campagne ? Mais surtout, qui doit être vacciné ? Fabriqué en moins de quatre mois alors qu’il en faut neuf en temps normal, le vaccin contre la grippe A (H1N1) ne fait pas l’unanimité.

Vaccins risqués ?
Le docteur Thierry Lemoine, de l’Union régionale des médecins libéraux (URML) de Basse-Normandie, souligne ainsi que l’immense majorité des vaccins commandés par la France (94 millions de doses) seront des vaccins adjuvés (vaccins dopés pour être plus efficaces). Ces vaccins adjuvés sèment le doute depuis l’épisode de grippe de 1976 aux Etats-Unis à la suite duquel il a été prouvé que les adjuvants ont provoqué une maladie neurologique grave, le syndrome Guillain-Barré.
En France, moins d’un million de vaccins non adjuvés seront disponibles dans quelques semaines et destinés aux personnes à risques. “Pour un médecin informé sur un risque, même minime, il devient très difficile de prendre une décision, explique le Dr Lemoine. En tant que médecin, j’aimerais disposer d’un vaccin fiable”.
Pourtant, il y a peu de chance que ce soit aux médecins libéraux de trancher puisque la campagne de vaccination a été organisée pour être “collective”. Elle se fera dans des centres déterminés par les préfectures. Chacun recevra ensuite une lettre l’invitant à se présenter, s’il le veut, pour être vacciné gratuitement. Pour les personnes non mobiles, des équipes volantes devraient être mises sur pied. “Le gouvernement précise volontairement que la vaccination n’est pas obligatoire, poursuit le Dr Lemoine. La ministre et ses conseillers connaissent le risque des vaccins adjuvés. Au printemps, dans l’urgence, et par mesure de précaution, ils ont suivi le même plan que celui de la grippe aviaire, un virus extrêmement létal. On croyait à cette époque et en toute bonne foi que le A (H1N1) était dangereux, alors ils ont opté pour une vaccination de masse. Mais on s’aperçoit à présent qu’il n’est pas plus mortel qu’une grippe saisonnière.” Faut-il alors vacciner malgré le risque que représentent les vaccins adjuvés ? Comme tous les médecins, le Dr Lemoine a du mal à trancher. En attendant, il rappelle que la meilleure des protections réside dans les mesures barrières : masques, hygiène et isolement.
Thomas Blachère



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