217 morts par noyade depuis le début de l'été
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217 morts par noyade depuis le début de l'été
217 morts par noyade depuis le début de l'été
Cécilia Gabizon
13/08/2009 | Mise à jour : 20:21
Le bord de mer présente lui aussi ses dangers, que les vacanciers semblent moins percevoir. Crédits photo : AFP
INFO FIGARO - Les accidents se produisent plus en bord de mer qu'en piscine.
Chaque jour, trois personnes meurent de noyade en France, l'été. Le dernier bilan de l'Institut de veille sanitaire fait état de 217 morts sur les 657 noyades accidentelles enregistrées entre le 1er juin et le 9 août. La mort d'un enfant de huit ans et demi mercredi dans une piscine municipale vient grossir la liste des victimes. Comme autrefois les morts de la route, ces noyades se répètent, dramatiques, années après années, comme si les campagnes de prévention n'agissaient pas.
Les piscines privées sont pourtant mieux protégées avec un grillage obligatoire. Mais des accidents persistent, car il suffit de trois minutes pour qu'un enfant échappe à la surveillance et se noie sans un bruit. D'autant que ces jeunes «savent de moins en moins bien nager. Les trois quarts nagent mal en arrivant au collège», assure Valérie Taverne, qui préside l'association nationale pour la prévention des accidents en piscine . Certains ont une initiation dès le CP dans le cadre de l'école mais elle n'est pas obligatoire et se résume souvent à un «simple contact avec l'eau». L'âge n'est pas le seul critère pour relâcher sa surveillance. «Dans une colonie, il faut absolument trier les nageurs et les non-nageurs», insiste la Fédération des maîtres nageurs sauveteurs, «et réapprendre à se tremper avant de sauter dans l'eau.»
Le bord de mer présente lui aussi ses dangers, que les vacanciers semblent moins percevoir. Un tiers des décès s'y produisent pourtant. Des enfants, emportés par des vagues ou des courants, mais aussi des personnes de plus de 65 ans. Les secouristes de la plage de Labenne (Landes) ont sauvé de justesse douze baigneurs emportés par une baïne alors qu'ils nageaient à la limite de la zone surveillée et venaient de se faire rappeler à l'ordre. Beaucoup de touristes « ne respectent plus les zones baignades, ni les drapeaux », regrettent les maîtres nageurs qui multiplient les interventions alors que seulement 493 CRS sont déployés sur le littoral cet été, contre 600 l'an dernier.
LIRE AUSSI
» Trois femmes et un adolescent se noient à Trouville
» Le rôle essentiel des sauveteurs en mer
Cécilia Gabizon
13/08/2009 | Mise à jour : 20:21
Le bord de mer présente lui aussi ses dangers, que les vacanciers semblent moins percevoir. Crédits photo : AFP
INFO FIGARO - Les accidents se produisent plus en bord de mer qu'en piscine.
Chaque jour, trois personnes meurent de noyade en France, l'été. Le dernier bilan de l'Institut de veille sanitaire fait état de 217 morts sur les 657 noyades accidentelles enregistrées entre le 1er juin et le 9 août. La mort d'un enfant de huit ans et demi mercredi dans une piscine municipale vient grossir la liste des victimes. Comme autrefois les morts de la route, ces noyades se répètent, dramatiques, années après années, comme si les campagnes de prévention n'agissaient pas.
Les piscines privées sont pourtant mieux protégées avec un grillage obligatoire. Mais des accidents persistent, car il suffit de trois minutes pour qu'un enfant échappe à la surveillance et se noie sans un bruit. D'autant que ces jeunes «savent de moins en moins bien nager. Les trois quarts nagent mal en arrivant au collège», assure Valérie Taverne, qui préside l'association nationale pour la prévention des accidents en piscine . Certains ont une initiation dès le CP dans le cadre de l'école mais elle n'est pas obligatoire et se résume souvent à un «simple contact avec l'eau». L'âge n'est pas le seul critère pour relâcher sa surveillance. «Dans une colonie, il faut absolument trier les nageurs et les non-nageurs», insiste la Fédération des maîtres nageurs sauveteurs, «et réapprendre à se tremper avant de sauter dans l'eau.»
Le bord de mer présente lui aussi ses dangers, que les vacanciers semblent moins percevoir. Un tiers des décès s'y produisent pourtant. Des enfants, emportés par des vagues ou des courants, mais aussi des personnes de plus de 65 ans. Les secouristes de la plage de Labenne (Landes) ont sauvé de justesse douze baigneurs emportés par une baïne alors qu'ils nageaient à la limite de la zone surveillée et venaient de se faire rappeler à l'ordre. Beaucoup de touristes « ne respectent plus les zones baignades, ni les drapeaux », regrettent les maîtres nageurs qui multiplient les interventions alors que seulement 493 CRS sont déployés sur le littoral cet été, contre 600 l'an dernier.
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