Fin du scrutin en Côte d'Ivoire, cinq morts à Daloa
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Fin du scrutin en Côte d'Ivoire, cinq morts à Daloa
Les bureaux de vote ont ouverts en Côte d'Ivoire pour le second tour d'une présidentielle historique. Au moins trois personnes ont été tuées la veille à Abidjan lors de heurts entre la police et des opposants qui manifestaient contre le couvre-feu qui devait être instauré dans la soirée, aggravant la tension dans le pays.
Les camps des deux candidats se sont mutuellement accusés dimanche d'avoir voulu intimidé les électeurs, au terme d'un second tour de la présidentielle censé mettre fin à dix ans d'instabilité politique en Côte d'Ivoire.
Cinq membres des forces de sécurité ont été tués à Daloa dans l'ouest du pays peu avant le début du dépouillement, au moment où les bureaux de vote fermaient leurs portes à 17h00 locales.
De manière générale, le couvre-feu nocturne instauré la veille et les mesures de sécurité prises pour assurer le déroulement dans le calme du second tour de dimanche ont entraîné des retards. Certains bureaux ont fermé comme prévu à 17h00 et ont commencé le dépouillement, mais d'autres sont restés ouverts. L'opposition a imputé des manoeuvres d'intimidation à des partisans du parti de Gbagbo dans plusieurs bureaux de vote.
Selon la commission électorale, des résultats préliminaires devaient émerger à partir de dimanche soir mais aucune tendance claire ne se dessinera sans doute avant plusieurs jours.
Le climat dans lequel a eu lieu ce second tour contrastait avec celui, plutôt bon enfant, du premier. Au premier tour, le 31 octobre, le président sortant a recueilli 38% des suffrages et Ouattara, ex-directeur adjoint du FMI, 32%.
La présidentielle, repoussée depuis cinq ans, vise à mettre fin à une décennie de violences ou de tensions dans l'ex-colonie française productrice de cacao, où une rébellion nordiste contre Gbagbo a provoqué depuis 2002 une partition de fait.Le duel du second tour a ravivé le clivage Nord-Sud, au coeur du conflit des dernières années, et la crainte d'une nouvelle flambée de violences au cas où les partisans du perdant du second tour crieraient à la fraude. (Source Reuters/AFP)
Les camps des deux candidats se sont mutuellement accusés dimanche d'avoir voulu intimidé les électeurs, au terme d'un second tour de la présidentielle censé mettre fin à dix ans d'instabilité politique en Côte d'Ivoire.
Cinq membres des forces de sécurité ont été tués à Daloa dans l'ouest du pays peu avant le début du dépouillement, au moment où les bureaux de vote fermaient leurs portes à 17h00 locales.
De manière générale, le couvre-feu nocturne instauré la veille et les mesures de sécurité prises pour assurer le déroulement dans le calme du second tour de dimanche ont entraîné des retards. Certains bureaux ont fermé comme prévu à 17h00 et ont commencé le dépouillement, mais d'autres sont restés ouverts. L'opposition a imputé des manoeuvres d'intimidation à des partisans du parti de Gbagbo dans plusieurs bureaux de vote.
Selon la commission électorale, des résultats préliminaires devaient émerger à partir de dimanche soir mais aucune tendance claire ne se dessinera sans doute avant plusieurs jours.
Le climat dans lequel a eu lieu ce second tour contrastait avec celui, plutôt bon enfant, du premier. Au premier tour, le 31 octobre, le président sortant a recueilli 38% des suffrages et Ouattara, ex-directeur adjoint du FMI, 32%.
La présidentielle, repoussée depuis cinq ans, vise à mettre fin à une décennie de violences ou de tensions dans l'ex-colonie française productrice de cacao, où une rébellion nordiste contre Gbagbo a provoqué depuis 2002 une partition de fait.Le duel du second tour a ravivé le clivage Nord-Sud, au coeur du conflit des dernières années, et la crainte d'une nouvelle flambée de violences au cas où les partisans du perdant du second tour crieraient à la fraude. (Source Reuters/AFP)
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