Justice Bruxelles: 3 ans pour des proxénètes nigérians utilisant le vaudou
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Justice Bruxelles: 3 ans pour des proxénètes nigérians utilisant le vaudou
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné, vendredi matin, une femme et un homme, de nationalité nigériane, à une peine de 3 ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir forcé plusieurs jeunes filles à se prostituer. Les suspects avaient mis la pression sur les jeunes femmes avec des pratiques vaudous. L'une des victimes a dû avorter à plusieurs reprises.
26 Novembre 2010 15h45
L'enquête a débuté après qu'une jeune fille nigériane retenue dans un centre pour sans-papiers a raconté son histoire. Elle a notamment expliqué qu'elle avait travaillé en tant que prostituée à Bruxelles après avoir été emmenée en Belgique par une organisation nigériane.
Pendant plusieurs années, elle est restée avec d'autres prostituées auprès d'une femme nigériane à qui elle devait donner ses revenus. Pour que les jeunes filles obéissent, la femme proxénète se servait d'un prêtre vaudou. Ce dernier a également usé de son influence pour violer les jeunes filles.
Le parquet de Bruxelles a mené l'enquête et a découvert que les deux suspects étaient actifs dans le milieu de la prostitution et qu'ils disposaient également de contacts avec un réseau de trafic d'êtres humains.
Les deux suspects ont nié toutes les allégations à leur encontre, mais le tribunal a estimé disposer de preuves suffisantes pour les condamner à trois ans de prison, dont deux avec sursis.
Par ailleurs, les prévenus devront également verser des dommages de 50.000 euros à l'une de leurs victimes tandis que l'argent qu'ils ont récolté en prostituant les jeunes filles leur a été confisqué
26 Novembre 2010 15h45
L'enquête a débuté après qu'une jeune fille nigériane retenue dans un centre pour sans-papiers a raconté son histoire. Elle a notamment expliqué qu'elle avait travaillé en tant que prostituée à Bruxelles après avoir été emmenée en Belgique par une organisation nigériane.
Pendant plusieurs années, elle est restée avec d'autres prostituées auprès d'une femme nigériane à qui elle devait donner ses revenus. Pour que les jeunes filles obéissent, la femme proxénète se servait d'un prêtre vaudou. Ce dernier a également usé de son influence pour violer les jeunes filles.
Le parquet de Bruxelles a mené l'enquête et a découvert que les deux suspects étaient actifs dans le milieu de la prostitution et qu'ils disposaient également de contacts avec un réseau de trafic d'êtres humains.
Les deux suspects ont nié toutes les allégations à leur encontre, mais le tribunal a estimé disposer de preuves suffisantes pour les condamner à trois ans de prison, dont deux avec sursis.
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